Félicitations vous voilà propriétaire
Dans Beholder, vous incarnez Carl Stein qui grâce au ministère, devient l’heureux propriétaire d’un immeuble qu’il devra surveiller avec attention s’il ne veut pas être licencié pour faute professionnelle. Votre mission en tant que propriétaire consistera à épier les moindres faits et gestes de vos locataires pour vous assurer qu’aucune loi ne soit bafouée. Dans le cas contraire, vous devrez immédiatement contacter le ministère, qui prendra les mesures nécessaires. (Mais on vous le promet, c’est pour le bien de la patrie.)
Et croyez-moi, vous ne devrez pas hésiter à utiliser les pires stratagèmes possibles pour parvenir à vos fins sinon c’est votre famille qui en subira les conséquences. Parlant de votre famille, vous devrez bien évidement vous en occuper tel le bon père que vous êtes, en subvenant à tous ces besoins. Et pour cela, il n’y a pas de secret il vous faudra de l’argent, beaucoup d’argent. Vous n’aurez donc pas d’autres choix que de remplir les missions qui vous seront confiées par le ministère. (C’est beau la vie d’un propriétaire non ?)
Vous l’aurez compris, il vous faudra parfois accepter de vous salir les mains pour subvenir aux besoins de votre famille.
Un gameplay simple mais efficace
Pour ce faire, vous devrez devenir le plus vicelard et le plus corrompu des propriétaires, n’hésitant jamais à fouiller l’appartement de vos locataires, pour y trouver des preuves de trahison envers la patrie, ou même pour fabriquer de fausses preuves ! (Quand cela arrangera le ministère bien sur.) La tache vous parez trop ardu ? Pas de panique, les développeurs ont pensé à vous et ont ajouté un mode facile qui n’existait pas sur la version PC. Sans compter que le ministère vous fournira différents types de caméra tout au long du jeu, pour servir au mieux votre patrie. Dans les pires situations, il vous sera même possible de soudoyer la police (Oui dans Beholder être corrompu ça aide…) La prise en main est assez simple, puisque Beholder se joue à la manière d’un « Point And Click » et il ne vous faudra que peu de temps pour mémoriser ce à quoi servent chaque bouton de la manette.
Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir
Les graphismes du jeu quant à eux, sont résolument tournés vers le noir. Un choix qui pourrait s’avérer curieux, mais qui est loin d’être déroutant et qui au final, donne au titre cet aspect si spécial et accentue une ambiance déjà bien sombre. D’ailleurs si l’on prend le temps de regarder les choses en détail, on remarque que les personnages, ne sont représentés que par leur simple silhouette, ils n’ont, pas de visage, comme si, ils n’avaient pas le droit d’exprimer une quelconque émotion, ou un quelconque sentiment. Comme si ils étaient tout bonnement contrôlé et soumit par le ministère et ce quoi qu’il fasse. Cela offre à Beholder un coté glauque vraiment très attrayant. La bande – son quant à elle a été réalisé avec soin, et vient renforcer tous ses aspects du titre, le cocktail n’en est donc que plus savoureux.
Un scénario linéaire
Malgré toutes ces qualités, Beholder souffre tout de même d’un scénario assez linéaire. Puisque même si plusieurs solutions existent pour réussir chacune de vos missions, elles ne changeront en rien la trame de l’histoire (y ayant joué pendant près de 3 heures, j’ai essayé plusieurs méthodes, qui n’y ont finalement rien changé.) Il n’y aura donc pas de grand intérêt à y rejouer une fois terminé, si ce n’est peut – être pour y débloquer les différents succès, et y modifier quelques choix « clefs. » De toute façon quoi qu’il arrive, les choses se dérouleront toujours de la même manière.
Une belle expérience malgré tout
Au bout du compte, même si le jeu n’est pas exempt de tout défaut, il a le mérite de vous transporter dans une ambiance prenante et pesante. Que ce soit pour le découvrir ou le redécouvrir, Beholder mérite que l’on s’intéresse à lui. Et puis qui c’est, vous vous découvrirez peut – être une véritable vocation de propriétaire véreux.
Vaan
Bon test Antoine continue comme ça 😉