Porté par une politique de diversification dynamique, Ubisoft est parvenu à battre pour la troisième année consécutive son record de bénéfices. Entre cinéma, jeux vidéos et transition numérique, l’éditeur français a multiplié cette année les initiatives prolifiques. Alors que le compte-rendu de cette fin d’année fiscale 2016-2017 vient de tomber, Actiward vous livre une synthèse des chiffres à retenir.

Cette année, malgré l’absence d’Assassin’s Creed dans son catalogue de sortie, Ubisoft a engrangé des revenus records, accumulant 1459,9 M d’euros de chiffre d’affaire annuel. Il faut dire que la franchise star de l’entreprise ne s’est pas complètement effacée ; la firme ayant profité de sa mise en jachère ludique pour porter l’univers sur grand écran avec le film Assassin’s Creed. Une initiative cinématographique qui illustre parfaitement les aspirations de diversification de l’éditeur qui tend à exercer son influence dans des médias plus nombreux. La multiplication des secteurs touchés n’est cependant pas l’unique porteur de la dynamique de la firme française, car son développement digital (DLC, Jeux en dématérialisé, etc) s’est également révélé prolifique. Ce secteur numérique pèse lourd dans la balance puisqu’il représente pas moins de 50% des revenus de l’éditeur/développeur, soit 729,3 M de bénéfices.

Les nombreux AAA à succès produits par l’éditeur/développeur et leur notoriété pérenne ont également contribué à gonfler les gains. Ainsi, The Division et Rainbow Six Siège continuent de galvaniser les foules. Deux ans après sa sortie, Rainbow Six Siège voit ses serveurs fréquentés par 15 millions de joueurs par mois selon un rapport datant du 6 février 2017. Une réussite fulgurante en somme ! For Honor, la nouvelle licence phare d’Ubisoft, s’est quant à elle imposée comme le deuxième plus gros succès de l’industrie en terme de ventes entre janvier et mars 2017, tandis que la première place est occupée par Ghost Recond Wildland. Les deux plus gros titres de ces derniers mois proviennent donc de la même écurie. L’éditeur Développeur a donc atteint aisément ses objectifs enregistrant des résultats en hausse de 40,7% , s’imposant dans la foulée comme le premier éditeur mondial depuis ce début d’année 2017. Malgré son succès, l’entreprise d’Yves Guillemot n’en oublie pas son futur, se fixant dores et déjà de nouveaux objectifs ambitieux pour l’année fiscale 2017-2018. Ainsi espèrent-ils atteindre à l’avenir les 2 100,0M d’euros de bénéfices. L’innovation et le développement sont donc au centre des préoccupations et s’endormir sur ses lauriers ne semble pas être au programme.