INCARNATIS, UN ROMAN TRANSMEDIA
InCarnatis est un univers transmédia parti d’une démarche de l’auteur Marc Frachet ; c’est un univers artistique (principes créatifs, personnages, lieux, événements, dessins & modèles, thèmes musicaux…) conçu pour être proposé sous la forme de « produits intégrés », autrement dit, des œuvres de l’esprit telles que livres augmentés, musiques originales, récits audios, bandes dessinées, illustrations, contes, sculptures, films, série audiovisuelle, chasse au trésor, jeux en réalité alternée, de société, installation spécifique, attraction… Réalisations auxquelles s’ajoute la notion de communauté.
Grâce à des liens internet ou à des QRcodes (version papier), vous aurez accès à des médias originaux : illustrations, récits sonores, musiques et objets en réalité augmentée, qui seront autant de dimensions supplémentaires pour vous immerger dans l’univers transmédia InCarnatis.
Extrait des memoranda de l’Orden Veritas
Après les Lunes Sombres de 2199, si certains choisirent de vivre sous les eaux dans les domas, d’autres choisirent la vie en surface, dans d’immenses édifices qui prirent le nom de teks.
Les teks sont de colossales constructions technologiques, véritable villes verticales dominant les eaux de plusieurs milliers de mètres. Le premier vit le jour en 2 222 à Aksys, au Sud de l’ancien Royaume Uni dans la Mer de Vert-Quel.
Au départ, les tekens avaient un idéal fort, souhaitant fonder une société où le Savoir serait partagé et où la Liberté pourrait permettre à l’Homme de reconstruire un monde nouveau, un nouvel ordre après les catastrophes de 2199.
Aussi inventèrent-ils les Réseaux de Savoir, ou R.S., dans le but de compiler les connaissances retrouvées après les Lunes Sombres, dans des mondes virtuels. Physiquement, il s’agissait de réseaux hybrides combinant électronique et éléments biologiques, telles que des bioroms intégrant des neurones humains.
Au début, les tekens utilisèrent des combinaisons sensorielles pour accéder aux données. Puis en 2 256, un nouveau mode d’accès aux RS se généralisa : la décorporation contrôlée. Elle permettait aux utilisateurs de projeter directement leur esprit sur les réseaux de savoir, après avoir quitté leur corps, laissé dans le monde réel en état de mort imminente, et sans défense. Ce qui appela un besoin de sécurité renforcée.
Avec le temps et la multiplication des univers virtuels, les Réseaux de Savoir prirent de l’ampleur et devinrent des lieux de vie quotidienne. Les tekens passaient davantage de temps en décorporation contrôlée que dans le monde réel. Ce qui aurait pu laisser les teks à la merci de tout envahisseur, s’ils ne s’étaient dotés d’armées pour les défendre.
En quelques dizaines d’années, l’idéal teken évolua, virant progressivement vers une société rigide, militarisée, autoritaire, et ré-organisée autour d’un système de castes où le spirituel fut totalement proscrit, au profit de la technologie. Certains prétendent toutefois avoir vu Dieu sur les Réseaux de Savoir, et ils se sont mis à développer une forme de néo spiritualité.
La question de l’évolution des domiens et de l’apparition d’une nouvelle branche de l’espèce humaine, l’homo sapiens aquaticus divisa également les tekens. Mais la mouvance forte prît le dessus et emmena le Tek d’Akzys vers des guerres, qui durèrent près de 3 ans, injustement appelées les Guerres Domiennes. Il n’y eut ni vainqueur, ni vaincu, mais un nouveau régime : le Technofascisme, incarné par un étrange personnage, aussi belliqueux que mystérieux : Tara Nex.